Date :
7 octobre 2004
Ville :
Grenoble (38)
Salle :
Le Ciel
Les avis sur ce concert
D’abord.... c’était vraiment bon de les retrouver tous les trois. Jean-Louis en forme, discutant un peu le bout de gras entre deux morceaux et, semble-t-il, heureux d’avoir repris la route (malgré un doigt qui, depuis Koloko, ne veut pas guérir et lui pose de sérieux problèmes à la guitare).
Une salle petite, surchauffée. Des spectateurs assis (à 50 cm de la scène pour le premier rang) et plutôt bons pour l’ambiance (surtout vers la fin). Une vraie frustration de ne pas pouvoir se lever, danser, bouger un peu quoi ! Impression confirmée par JLM après le concert. Il ne peut pas faire assez de bruit ! Mais il a l’air content néanmoins.
Une nouveauté (dont les premiers accords au piano évoquent irrésistiblement 1451). La chose s’appelle « Opéra » et le refrain (si j’ai bien suivi) consiste en 2 phrases : Aime moi / Baise moi.
Les chansons du dernier album ont un peu de mal à passer sur scène (on s’y attendait un peu), surtout Californie. Jean-Louis, à ce moment du concert, ne semble d’ailleurs pas très à l’aise. Et comme il le fait souvent dans ces cas là , son interprétation est un rien rigolarde (mais pas trop).
Des surprises parsèment le show : venues d’on ne sait où surgissent les notes ensorcelantes de Margot (ouiii!!), Sentiment nouveau, Le lien défait (yeessssssssss), Terre de France (version piano), Zibeline Tang (ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!).
Le Mont Sans Souci initialement prévu sur la set list est finalement abandonné au profit de l’aéroport.
Un très bon moment. Merci Jean-Louis. Une nouvelle fois.
JF
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Oui, rappel. Deux fois plutôt qu’une. Et « Les jours du jaguar », oui. Mais pas la version mur du son. Plus soft. Une très, très belle version de Zibeline Tang, que nous n’avions, que je sache, pas encore eu l’heur de pouvoir apprécier en live. Version voix-guitare (et encore, minimaliste, la guitare), façon Ami amour amant, sur certaine partie de la tournée Mustango, voyez ? Eh ouais !
Et puis « Sentiment nouveau », tel que vous ne l’avez jamais entendu. Beau à tomber... Et « Le lien défait ». Et « Terres de France », au piano, en une version très étirée, très épurée. Et puis L’au-delà et le Papillon, histoire de faire monter l’ambiance d’un ton et de donner envie de décoller de son joli fauteuil rouge.
Et puis, donc, Les jours du jaguar en premier rappel. Et Gagner l’aéroport, avec le public sollicité pour remplacer la voix de l’absente, Jennifer. Les morceaux de ABOP, 6 au total, pèchent un peu par une hésitation évidente quant à la façon de les adapter à la scène...
Si les choeurs paraissent parfois surabondants sur le disque, leur absence s’est fait cruellement sentir, à certains moments, en concert. JLM a restitué les morceaux avec un certain humour, ce qui, parfois, pouvait sembler désobligeant (pour Fred). On ne peut pas dire qu’il les ait bâclés, non. Mais... on ne peut pas dire le contraire non plus. Bref, quelques petits ajustages en perspective sur cette partie du concert, sans doute. Cela dit, la bonne humeur et l’atmosphère, de plus en plus chaleureuse au fur et à mesure que le concert avançait, ont largement rattrapé ces petits bémols.
Five, four, three, two, lift off...
Voilà donc pour le lancement de la tournée ABOP, sous vos applaudissements, mesdames et messieurs...
IS@
A bird on a poire tour